vendredi 18 décembre 2020
HISTOIRE DE L’OPÉRA : TROISIEME PÉRIODE SUITE ET FIN

À défaut de pouvoir vous donner rendez-vous à la médiathèque de Meyzieu pour une (vraie) rencontre MusiMania, notre discothécaire Thierry vous propose sur ce blog une série d’articles brefs, consacrés à l’histoire de l’opéra.
Aujourd’hui, dernière escale de ce voyage musical : le vérisme et l’opéra moderne.
Jules Massenet (1842-1912)
Jules Massenet est le compositeur le plus productif de la dernière partie du 19e siècle.
Werther, « Pourquoi me réveiller, ô souffle du printemps » interprété par le ténor français Roberto Alagna
Ruggero Leoncavallo (1857-1919)
Ruggero Leoncavallo est l’ami de Massenet, connu surtout pour son opéra Paillasse qui est considéré comme un des manifestes du vérisme.
Paillasse « Vesti la giubba » par le ténor espagnol Placido domingo
Giacomo Puccini (1858-1924)
Le maître du vérisme à la fin du 19e et début du 20e siècle. Audaces harmoniques et dramatiques caractérisent sa musique. Tous ses opéras sont devenus incontournables. Sa modernité théâtrale et musicale et sa maîtrise de l’orchestration en font un des maîtres de l’opéra.
La bohème, « Mi chiamano mimi » interprétée par la soprano italienne Mirella Freni
Turandot « Nessun dorma » par le ténor italien Franco Corelli
Claude Debussy (1862-1916)
Avec ce compositeur français, on quitte le style romantique pour le courant impressionniste.
Pelléas et Mélisande, drame lyrique sur un livret de Maurice Maeterlinck
Pietro Mascagni (1863-1945)
Sans doute, le compositeur d’opéras italien le plus important au tournant du 20ème siècle. Il continue d’illustrer le vérisme aujourd’hui.
Cavalleria Rusticana « intermezzo » dirigé par le chef d’orchestre américain Lorin Maazel
Richard Strauss (1864-1949)
Ce compositeur allemand est surtout un grand spécialiste de l’orchestre. Il dirige en connaisseur. Il sait maîtriser l’orchestre et ses ressources expressives.
Les 4 derniers lieder par la soprano allemande Elisabeth Schwarzkopf
Maurice Ravel (1875-1937)
Avec Debussy, c’est le principal représentant du courant impressionniste, il aborde tous les genres musicaux avec cependant très peu d’œuvres lyriques.
L’enfant et les sortilèges, fantaisie lyrique sur un livret de Colette
Kurt Weill (1900-1950)
Pour ses livrets, Kurt Weill fait appel à des auteurs d’avant-garde tels que Bertolt Brecht. Il est préoccupé par les luttes sociales et populaires de son époque. Il mélange le jazz et la musique de cabaret dans ses partitions.
L’opéra de quat’sous « La complainte de Mackie » interprétée par la soprano française Julie Fuchs
Retrouvez les précédents articles :
Première période : l’opéra baroque
Deuxième période : l’opéra classique
Troisième période : les romantiques lyriques.
Thierry, bibliothécaire à la médiathèque de Meyzieu