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Hiver 2011-2012 | BD
Alter ego
Scénario de Denis Lapierre
Alter Ego est un thriller à entrées multiples. Chaque album est une aventure qui nous transporte aux quatre coins du monde entre complot international, découverte scientifique et lutte pour la liberté. Un scénario explosif et haletant articulé autour d’un complot obscur, scandale sanitaire et humanitaire.
La particularité de la série, c’est qu’il n’y a pas de tome par lequel commencer, les albums sont indépendants les uns des autres même si les héros sont amenés à se rencontrer au fil des pages.
Un rythme intense, un récit dynamique avec un vrai travail sur la psychologie des personnages. Une série à ne pas manquer.
Casterman, 2011 (KSTR)
Fables
scénario de Bill Willingham
Les personnages des histoires de notre enfance, les Fables, ont été chassés de leurs royaumes par un mystérieux Adversaire et se sont réfugiés dans le seul monde qui ne semble pas encore intéresser leur ennemi, le monde des Communs, le nôtre. Depuis des siècles maintenant les ennemis d’autrefois ont été amnistiés et vivent discrètement parmi les humains. Et leur vie n’est plus vraiment un conte de fées ! À Fableville, New York, se regroupent ceux qui peuvent s’intégrer, tandis que les autres (cochons qui parlent, singes volants, géants…) vivent à l’écart de l’humanité à La Ferme.
Blanche-Neige est une des responsables de cette communauté et le grand méchant loup est son shérif…
Panini Comics
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Ken games
scénario de José Robledo ; illustré par Marcial Toledano.
C’est l’histoire de deux amis de fac, Pierre Fermat et Thierry-Jean (TJ) Feuille qui ont pris l’habitude de se retrouver de temps à autre, en souvenir du bon vieux temps. Lors d’un de ces rendez-vous, TJ présente à Pierre la nouvelle femme de sa vie : Anne.
La façade de leur vie semble lisse et bien réglée : Pierre est un mathématicien à l’avenir prometteur, TJ un banquier propre sur lui et Anne une institutrice qui rêve d’écrire des livres pour enfants. Pourtant, on découvre que chacun d’eux a ses secrets et cultive l’art du mensonge avec talent.
Les révélations s’enchaînent avec naturel dans une intrigue aux apparences simples mais qui fait la part belle à la psychologie des personnages. En effet, s’ils ont des secrets, ils ont surtout de bonnes raisons de les garder.
Un polar extrêmement dynamique servi par un graphisme ferme, puissant et efficace.
Dargaud, 2009 et 2010
Kraa
scénario de et illustré par Benoît Sokal
Quelque part entre l’Alaska et la Sibérie, l’extermination d’une famille indienne par quelques aventuriers avides de s’emparer des richesses du sous-sol va rassembler Yuma -jeune indien rescapé du massacre- et Kraa -aigle géant qui règne sur la vallée et incarne cette nature hostile et indomptable. Grâce à des liens télépathiques d’essence chamanique, ces deux êtres vont développer une relation quasi fusionnelle et former un front commun contre l’ennemi.
Dans une ambiance rappelant celle du Far West, Benoît Sokal nous livre un récit oscillant entre le fantastique et le thriller. Véritable ode à la nature, cet album nous offre des paysages superbes, des couleurs magnifiques recouverts d’une légère brume qui enveloppe le récit d’une atmosphère pesante.
Du Jack London en Bande Dessinée !
Casterman, 2010
Un long destin de sang
scénario de Laurent-Frédéric Bollée ; illustré par Fabien Bedouel
Dimanche 31 mars 1918. Le jour se lève sur un Paris bombardé par un canon allemand faisant un seule victime. ce qui conduit les protagonistes à s’interroger sur la véritable cause du décès.
Meilleur scénario et meilleure série-premier tome, dBD awards 2011.
12 bis, 2010 et 2011
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Love is in the Air guitare
scénario de Yann Le Quellec ; illustré par Romain Ronzeau
Paul est amoureux de Julie, sa voisine qui le snobe. Aussi, quand il rencontre Ernest qui lui propose une formation accélérée de guitare (charisme +10, succès assuré auprès des filles et retour de l’être aimé), il fonce.
Seulement, Ernest est le fondateur de la Air Familly, inspiré par Jimi Hendrix après qu’il ait brûlé sa guitare (prouvant que l’avenir de la guitare est l’air guitare : la guitare sans guitare).
Dans l’optique de devenir champion du monde d’air guitare (et enfin tomber Julie), Paul devient Paul le Yéti.
Avec l’apparition occasionnelle de Jimi Hendrix et des moment surréalistes comme la rencontre avec Tomy, vendeur d’air guitare.
Delcourt, 2011
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Le Manoir des murmures
scénario de David Munoz ; illustré par Tirso ; Coloriste Javi Montes
Europe centrale, 1949. Un orphelinat recueille des enfants ayant survécu au contact d’un mystérieux virus qui transforme les gens en monstres. Sarah, 10 ans, arrive dans ce lieu appelé le Manoir des murmures et se pose bien des questions sur l’origine de ce virus que les nazis auraient créé dans le but de métamorphoser les hommes en super-soldats invincibles...
Humanoïdes associés, 2007, 2008 et 2011
Page noire
scénario de Frank Giroud et Denis Lapière ; illustré par et Coloriste Ralph Meyer
New York, de nos jours. Carson McNeal est un écrivain de bestsellers hors pair, mais il n’apparaît jamais en public ni à l’écran. Nul ne sait qui il est vraiment. Kerry Stevens, jeune critique littéraire, veut être la première à percer le secret de McNeal. Un secret lié au prochain roman de l’écrivain. Un roman hanté par le cauchemar de Sabra et Chatila, une page noire de l’histoire.
Futuropolis, 2010
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Psykoparis
scénario de Tristan Roulot ; illustré par Corentin Martinage
Dans un Paris uchronique sans bagnoles, sans police, sans armes à feu, et ne connaissant qu’une seule justice : l’épée, Cid et Nathan sont étudiants et se consacrent plus à la fête qu’à leurs devoirs. Ils ont mis au point un stratagème pour repérer les appartements délaissés par leurs propriétaires afin d’y organiser des fêtes gigantesques. Ils pillent au passage deux-trois meubles ou objets qu’ils revendent pour payer la soirée. Mais cette fois, la vieille dame n’est pas une mémé sans histoire, elle est à la tête d’un gang craint de tous et sert de créancière à la moitié de la ville. Sa mémoire défaillant, elle note tout dans un carnet qu’elle range dans un secrétaire. Sans lui, plus de dettes et plus de règne. Tout le monde veut alors mettre la main sur ce trésor, quitte à faire couler le sang.
Tout le monde , sauf le frère de "maman", collectionneur d’armes psychopathe qui lui ne cherche qu’à récupérer les meubles de ses parents (mais qui n’a rien contre faire couler le sang).
Soleil Production, 2011
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Le Sang des voyous
scénario de Philippe Paringaux ; illustré par Loustal
Dans le Paris un peu miteux de l’après guerre, Louis est un tueur à gages de la pire espèce. Sans morale ni pitié. On le paie, il tue, point. Mais aujourd’hui, Louis est surtout un homme à l’agonie. Condamné à court terme par un mal mortel qui le ronge, il entreprend de repartir sur les traces de sa propre histoire pour régler ses comptes les armes à la main.
C’est à la dérive d’un moribond que nous convient Philippe Paringaux et Jacques Loustal. A lire et relire encore « le sang des voyous », à décortiquer chaque case, à étudier chaque scène, on finit par se demander qui, du scénariste ou du dessinateur, est le plus coupable du malaise qui nous saisit.
La conjonction de ces deux immenses talents offre aux lecteurs un album superbe et marquant. Un modèle du genre, très, très noir !
Casterman, 2006
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Mis en ligne le lundi 9 janvier 2012 par
