Sorties
mercredi 4 décembre 2013
DECOUVREZ LISA LEBLANC
Le Festival des Nouvelles Voix de Villefranche-sur-Saône est un rendez-vous musical à ne pas manquer ! En effet, chaque année au mois de novembre, l’équipe du théâtre nous fait découvrir et confirme les futurs talents de la chanson française.
Cette année c’est la chanteuse acadienne Lisa Leblanc qui nous a époustouflé !
On avait entendu parler d’elle dans Télérama et sur France Inter car, à seulement 23 ans, elle a reçu cette année le prix du premier album francophone France Inter/Télérama...
La voir sur scène est un vrai bonheur !
Tout d’abord pour son énergique folk trash (c’est elle qui définit ainsi sa musique) mais aussi pour sa générosité envers le public. Elle est irrésistible quand elle nous raconte ses origines, un village de 51 habitants dans la province canadienne francophone du Nouveau Brunswick (l’ancienne Acadie française). Pour les jeunes là-bas, les activités se résument à pratiquer la musique ou boire ou se droguer. "Vous pouvez faire un combo aussi !"
Avant le concert, on vous remet une liste de vocabulaire français/chiac (le chiac étant un mélange de français acadien et d’anglais). Un exemple ? "J’ai pas d’char (voiture), j’ai pas d’chum (de copain)" ou " vive les motels cheap su’l’bord du highway "... Savoureux !
On est encore plus touché quand elle nous avoue avoir un faible pour Lafayette, ville de Louisiane où la musique est synonyme de joie de vivre, et nous joue deux morceaux issus du répertoire traditionnel Cadien.
Comptez sur nous pour vous parler, entre autres artistes, de cette jeune femme lors de notre animation sur les musiques de Louisiane et dérivés le vendredi 28 février, à 18h.. A noter dans vos agendas !
Si vous ne pouvez pas attendre, demandez le cd à Thierry !
Karine, chargée de programmation.
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jeudi 14 novembre 2013
T.I.N.A., UNE BREVE HISTOIRE DE LA CRISE
Attention, coup de coeur spectacle ! A voir le vendredi 15 novembre à 20h30.
"Au centre du texte, il y a trois hommes, trois hommes ordinaires. Devant le public, avec le public, ils vont rejouer l’histoire de la crise des subprimes de 2008 et incarner tour à tour, des banquiers, des citoyens, des courtiers, des agents de notation, des traders, des agents immobiliers, le président des Etats-Unis d’Amérique... et tenter la (dé)monstration de cette farce macabre, de cette apocalypse joyeuse qu’est aussi la crise des subprimes. " Simon Grangeat
Ne ratez pas ce spectacle ! Vous passerez un moment drôle et effrayant à la fois, au Centre culturel de Mions, place Jean Moulin. Tél : 04.72.23.26.10. Tarif : 12/10 €
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mercredi 16 octobre 2013
L’HISTOIRE DE MAN ON THE SPOON
Du 15 au 26 octobre 2013, ne ratez pas à la médiathèque de Meyzieu l’exposition "Man on the Spoon : des Cuillers et des Hommes".
Pierre-François Huet et ses deux complices photographes Baptiste Vignasse et Christian Bianchi, vous invitent à redécouvrir la cuiller, tellement quotidienne et indispensable qu’elle en devient invisible.
Dans une approche tour à tour loufoque, poétique, graphique, les ustensiles exposés et mis en lumière, en vitrines ou en photos, transcendent l’usage pour ne laisser que l’Humain et le Bois, face à face…
L’histoire du projet
Sans aucune expérience, muni d’un simple canif, Pierre-François Huet sculpte en 2008 sa première cuillère en bois dans une latte de parquet en chêne, sans dessein particulier. Belle, mais imparfaite, cet ustensile lui donne envie d’en faire d’autres et, quelque 5 ans et plus de 200 cuillères plus tard, il est habité d’une belle passion, qu’il communique à sa famille, à ses amis et à un cercle toujours plus large d’amateurs.
Pourquoi des cuillères en bois ? Aucune raison valable n’a été avancée à ce jour, ce qui règle la question.
Ustensile d’une structure simple, composé au minimum d’un manche et d’un bol, elle permet toutes les variations autour du thème et de la destination. Petite ou grande, pleine d’angles ou de courbes, pratique ou ridicule, elle permet de combiner une infinité de formes avec le plus varié et le plus noble des matériaux : le bois.
Chacun se reconnaît dans la cuillère. Exotique ou familière, élégante ou rustique, elle parle à chacun et nous ramène tous à une autre référence commune : la nourriture. Et de la nourriture à la cuisine, il n’y a qu’un pas : le même objet sert à créer le plat et à le déguster.
De la préhistoire à nos jours, cuillères en bois à toutes les époques, d’un bout à l’autre du monde, partout, toujours, des cuillères.
Objet universel, ustensile indispensable, la cuillère devient œuvre d’art autant par la façon dont on la regarde que par l’intention ou l’habilité du créateur.
Les cuillères de Pierre-François Huet sont toutes faites en bois, à la main, toutes différentes, ce sont des créations artistiques uniques avant d’être de possibles outils. Elles sont faites pour capter la lumière, transporter le regard et pour brouiller la ligne entre l’utile et l’admirable.
Certaines affichent dans leur élégance une fonctionnalité rassurante, d’autres déconcertent par leur impraticabilité. Celle-là est polie celle-ci est rugueuse.
Cerisier, buis, cèdre, hêtre, chêne, cotoneaster, laurier, prunier, manguier, châtaignier, magnolia, platane, amarante, wengé, houx, peuplier, tilleul, ipé, redbox, goyavier, if, pommier, eucalyptus, bougainvillier, cyprès ou sassafras, Man on the Spoon fait feu de tout bois.La liste des essences s’allonge au fil des rencontres et des promenades, chaque morceau a été glané, donné, échangé ou chapardé, les chemins que le bois emprunte pour rencontrer l’artiste ne croisent jamais les voies du commerce.
La richesse des formes vient du bois lui-même qui parfois commande le geste et ordonne les formes. Parfois c’est le travail d’artistes d’Amérique du Nord, de Suède ou du Cameroun qui laisse ses gouttelettes d’inspiration, parfois c’est sur le carnet de croquis que naitra la cuillère.
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