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Billets pour « Adultes »

mercredi 21 septembre 2016

A NORMAL LOST PHONE : UN JEU VIDÉO IMMERSIF ET ORIGINAL

"A normal lost phone" est une très belle découverte dans le domaine du jeu vidéo de cette année 2016.

Le concept est très simple : si vous trouviez un téléphone dans la rue, quels secrets pourriez-vous y découvrir ? Ou peut-être même jusqu’où iriez-vous pour les découvrir ?

"A normal lost phone" est donc un jeu narratif d’enquêtes, dont le but est de découvrir le maximum de renseignements sur le propriétaire du téléphone perdu, afin de résoudre plusieurs énigmes, permettant d’accéder à encore plus d’informations.


Dans l’interface du jeu, le joueur a accès aux messages, aux contacts, aux photos, ainsi qu’à quelques autres applications.

Plus le joueur lit les messages, plus il découvre certaines facettes du propriétaire du téléphone (un adolescent). Et c’est d’ailleurs l’un des aspects les plus intéressants de cette application ludique : le joueur passe une grande partie de son temps à lire et donc à découvrir les mensonges, les sentiments, les ruptures, les disputes, les amours et les questionnements de cet adolescent.

C’est une histoire très réaliste et surtout très émouvante. Le joueur s’attache au personnage, en voulant mieux connaître son histoire et surtout comment elle se termine.
La fin, très touchante, voire même perturbante, ne laisse pas indifférent.
Sans dévoiler l’histoire, qui mérite d’être découverte par le jeu, on peut tout de même noter qu’elle traite de thématiques importantes et surtout très actuelles.

L’interface du jeu, très soignée et épurée, rend également l’expérience très agréable.

"A normal lost phone" est en outre un jeu très rapide. Il faut compter environ une heure (voire même moins) pour le finir, même si cela dépend bien entendu du temps que vous passerez à résoudre les quelques énigmes.

Il est à noter cependant que le jeu est encore en cours de développement. Les créateurs ont d’ailleurs récemment fait appel (avec succès) aux internautes sur la plateforme Ulule pour financer ce projet. Une nouvelle version devrait être disponible d’ici la fin de l’année, ajoutant de nouvelles énigmes et de nouveaux contenus, ce qui devrait le rendre d’autant plus passionnant !

Ce jeu a été créé lors de la dernière édition du Global Game Jam organisé à Angoulême en janvier dernier.
Créé en 2009 par le Cnam-Enjmin (École nationale du jeu et des médias interactifs) et le Global Game Jam, cette compétition est maintenant devenue internationale et est unique en son genre. De très nombreuses équipes de passionnés s’associent afin de créer des jeux vidéo les plus originaux possible en mois de 48 h ! Un vrai défi à relever !
La prochaine édition se déroulera à Angoulême du 20 au 22 janvier 2017.
Ce concours nous permettra sans aucun doute de découvrir de très bon jeux vidéo lors de ses prochaines éditions. A suivre !

Le jeu est totalement gratuit et peut se jouer sur différents supports, tablette, ordinateur ou smartphone. Mais vous serez d’autant plus plongé dans le jeu en le jouant sur smartphone, comme si vous aviez vraiment trouvé un téléphone dans la rue.

Disponible en plusieurs langues : français, anglais, espagnol.

Pour jouez, cliquer sur ce lien.

Bon jeu !

(Cindy)

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mercredi 14 septembre 2016

JOURNEES EUROPEENNES DU PATRIMOINE : "MEYZIEU DEVOILE SES ARCHIVES"

Dans le cadre des Journées Européennes du patrimoine, le service des archives met en scène ses précieux documents et objets du lundi 12 septembre au vendredi 4 novembre 2016 dans l’atrium de l’hôtel de ville.

Découvrez les particularités du parcellaire de Meyzieu de 1701 et les secrets de la vie quotidienne majolane avec le conférencier Guy Milou.

Le samedi 17 septembre :
10h à l’Hôtel de Ville : Visite du service des archives
14h30 à la Maison des associations : conférence "Pourquoi et comment s’intéresser au parcellaire de Meyzieu de 1701 ?"

Conférence « La vie quotidienne à Meyzieu en 1701 » à la Maison des associations
Le samedi 24 septembre à 14h30 et le mercredi 28 septembre à 18h

Mais en fait qu’est ce qu’un parcellaire ?

Le parcellaire de Meyzieu de 1701 est un document fiscal. Comme tel, il était bien utile aux autorités de l’époque pour faire payer l’impôt aux « rentiers de la terre », aux laboureurs, comme aux plus modestes propriétaires. Pour cette raison il recèle une foule d’informations sur la vie quotidienne de nos ancêtres, même si elles ne sont pas toujours faciles à appréhender.

Le travail d’historien de Guy Milou a consisté à les analyser, à les classer, à les cartographier, à les recouper avec celles provenant d’autres sources, afin d’en tirer la substantifique moelle et de pouvoir nous faire le portrait de la petite communauté majolane à l’aube du Siècle des Lumières. Les multiples cartes qu’il a réalisées associent le Meyzieu de 1701 à la ville d’aujourd’hui. Axes de communication, habitat, activités agricoles, valeur des terres, familles implantées sur les différentes parcelles…
Son travail nous permet réellement de pénétrer la vie quotidienne des Majolans à la fin du règne de Louis XIV.

Et qui est Guy Milou ?

Cet agrégé d’histoire est né à Dijon en 1946. Sa carrière, il l’a d’abord consacrée à l’enseignement – que ce soit dans les lycées français de Rabat et de São Paulo ou encore à l’Université de Bourgogne – avant d’exercer les fonctions de proviseur de 1995 à 2011.

Sa passion pour le métier d’historien, il la doit sans doute à son maître médiéviste Robert Foltz, sous la direction duquel il a publié L’évolution du Bailliage de Dijon au XVe siècle. Elle l’animait toujours quand avec ses élèves et avec l’appui de la municipalité des Fourgs dans le Haut Doubs, il créa le musée d’Arts et Traditions Populaires de la ville.

Président de l’association RHEVE, la présentation de l’activité de cette association ne vous avez pas échappé dans le Cap Meyzieu du mois d’avril 2016 (p.23 pour ceux qui l’avaient manqué) : « Un atelier de recherches historiques »

La passion de l’histoire le tenait encore quand il prit sa retraite à Meyzieu et que les archivistes de la cité lui firent découvrir le parcellaire de 1701…

Finalement, il s’est passé plein de choses en 1701...

Alors qu’en janvier Frédéric III de Brandebourg se proclame premier roi de Prusse et se couronne lui-même à Königsberg (ville rebaptisée Kaliningrad après son annexion par les Soviétiques), le mois suivant les troupes françaises chassent les Hollandais des Pays-Bas espagnols.
Mais c’est aussi l’année pendant laquelle le Parlement anglais vote l’Acte d’établissement (Act of Settlement) excluant les catholiques du trône anglais.

Pour approfondir vos connaissances sur le patrimoine et l’Histoire, vous pouvez toujours écouter l’émission d’Emmanuel Laurentin, La Fabrique de l’Histoire sur France culture

Et cela vous permettra aussi d’apprendre à maîtriser la notion de matrimoine...

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jeudi 2 juin 2016

LES A.I.R. A LA MEDIATHEQUE

Dans le cadre des Assises Internationales du Roman, la médiathèque de Meyzieu, en partenariat avec la médiathèque de Décines, a eu l’immense plaisir de recevoir Christophe Boltanski le mercredi 25 mai à 15h.
Une trentaine de lecteurs ainsi qu’une classe de première du lycée Charlie Chaplin de Décines ont écouté attentivement notre invité.
Christophe Boltanski a lu dans un premier temps un extrait de son roman La Cache puis il s’est prêté au jeu de l’interview mené par une étudiante de l’ENSSIB, Anne-Sophie Lambert.
Cette rencontre s’est ensuite prolongée par une vente de livres et d’une séance de dédicaces.

Biographie de Christophe Boltanski
Journaliste, écrivain et chroniqueur, Christophe Boltanski a notamment été correspondant de guerre durant la guerre du Golfe. En 2007, il devient Grand reporter au Nouvel Observateur. Son premier roman, La Cache, raconte l’histoire du clan fusionnel des Boltanski, soudé autour de l’appartement de la rue de Grenelle à Paris, où les trois générations ont vécu. Dans ce livre, l’auteur dresse une topographie de ce lieu qui lui permet de diffracter l’histoire familiale moteur de toutes les créations.

Retrouvez son roman et son livre-enquête à la médiathèque :

- La Cache
"Nous avions peur. De tout, de rien, des autres, de nous-mêmes. De la petite comme de la grande histoire. Des honnêtes gens qui, selon les circonstances, peuvent se muer en criminels. De la réversibilité des hommes et de la vie. Du pire, car il est toujours sûr. Cette appréhension, ma famille me l’a transmise très tôt, presque à la naissance. "Que se passe-t-il quand on tête au biberon à la fois le génie et les névroses d’une famille pas comme les autres, les Boltanski ? Que se passe-t-il quand un grand-père qui se pensait bien français, mais voilà la guerre qui arrive, doit se cacher des siens, chez lui, en plein Paris, dans un "entre-deux", comme un clandestin ? Quel est l’héritage de la peur, mais aussi de l’excentricité, du talent et de la liberté bohème ? Comment transmet-on le secret familial, le noyau d’ombre qui aurait pu tout engloutir ?.

En version numérique

- Minerais de sang : Les esclaves du monde moderne

Qui connaît la cassitérite ? C’est le principal minerai de l’étain. On le trouve partout, dans nos téléphones portables, nos radios, nos télévisions. Mais à quel prix ? Dans ce livre- enquête, cette traque policière sur plusieurs continents, Christophe Boltanski nous révèle l’origine de ces "minerais de sang". Depuis les mines du Nord-Kivu au Congo, où des gamins africains s’enfoncent sous la terre au péril de leur vie, jusqu’aux tours de la Défense, où des entreprises mondialisées disent tout ignorer du chemin qu’empruntent les minerais, notre reporter-écrivain a suivi le fil hasardeux, dangereux, qui mène de l’ombre de ces esclaves modernes à la lumière de notre consommation quotidienne.

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