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Billets pour « Adultes »

mardi 2 décembre 2014

COUP DE CŒUR ROMAN : LE REGNE DU VIVANT

Coup de cœur pour le dernier roman de l’auteure française Alice Ferney, Le règne du vivant, paru aux éditions Actes Sud lors de la rentrée littéraire 2014.

Le règne du vivant est l’histoire d’un reporter qui va filmer et suivre dans ses campagnes en mer le militant Magnus Wallace, fondateur de l’association Gaïa et contributeur dans sa jeunesse de la création de l’organisation Noé.
Mais les dirigeants actuels de Noé s’opposent aux interventions "musclées" de Magnus. En effet, Magnus ne supporte pas de voir une baleine ou un requin tués illégalement dans des sanctuaires comme les Galapagos. Il intervient donc de façon ferme (mais pacifique) pour faire respecter la loi.

Magnus tire la sonnette d’alarme pour que l’on prenne conscience de la situation des océans :

« 400 zones marines sont déclarées mortes. Les grands prédateurs disparaissent. Nous léguons à nos enfants un océan où des modèles réduits n’ont pas le temps de grandir. Les espèces protégées ne le sont qu’en théorie. La pêche pirate est si gigantesque et profitable que l’extinction est une affaire de quelques années. Le poisson n’est plus l’être vivant universel du globe, éternel dans toutes les eaux. L’infini ou l’inépuisable sont des idées fausses qu’il faut de toute urgence nous ôter de la tête.  »

Comment agir en tant que simple citoyen alors que nous n’avons pas la possibilité d’imposer une police sur les eaux internationales ? Et bien, Magnus nous confronte à notre responsabilité en tant que parents :

« Voilà ce qu’il faut dire à tous les parents : vos enfants savent que l’écologie est le sujet primordial concernant leur avenir. Si vous vous en moquez, ils jugeront que cette omission est grave et que vous êtes responsables du monde détruit qu’ils ont trouvé.  »

Avec Le règne du vivant, Alice Ferney nous offre un roman à cheval entre la fiction et le documentaire.

Un roman bouleversant, qui donne envie de s’engager dans l’action militante ou au moins de faire des choix de consommation responsables.

En lisant ce roman, il est difficile en effet de ne pas être touché par l’engagement d’hommes et de femmes qui se consacrent à la défense de la faune marine.
Et malgré nos vies confortables et éloignées de cette réalité, comment rester indifférent face à ce massacre en cours dans les eaux internationales ?
Nous avons le pouvoir de choisir ce que nous mangeons et chacun peut trouver un petit geste pour dire que nous ne faisons pas rien, que nous ne sommes pas indifférents...

Le règne du vivant est un roman "indispensable" de la rentrée littéraire 2014. En raison de son engagement mais aussi pour son histoire d’amour et ses passages d’action !

En bonus, quelques clés de lecture non dévoilées dans le roman :
Noé = Greenpeace
Gaïa = Sea Shepherd Conservation Society
Magnus Wallace = Paul Watson

P.S. : ce livre fait partie de la sélection pour le Prix du livre environnement 2015 (la liste complète de la sélection sera disponible en février 2015).

Pour connaître la disponibilité de ce roman à la médiathèque de Meyzieu :
Le Règne du vivant d’Alice Ferney.

  • Voir en ligne : Site de Sea Shepherd (les bergers de la mer)
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    mardi 25 novembre 2014

    LE LAUREAT DU PRIX DU LIVRE ENVIRONNEMENT 2014

    "Si l’on ne devait lire qu’un seul ouvrage en 2014 sur les thématiques de l’environnement et du développement durable, ce serait le lauréat du Prix du Livre Environnement."

    Après six mois de lecture dans différents lieux de la région Rhône-Alpes et près de 600 votes, la médiathèque de Meyzieu, la Maison de la Nature et de l’Environnement de l’Isère et La Maison Rhodanienne de l’Environnement sont ravies de vous annoncer le lauréat de cette édition 2014 :

    Le dernier homme de Fukushima / PAGNOTTA, Antonio , Don Quichotte, 2013.

    "Tomioka était une ville tranquille de la côte est du Japon où vivaient, avant le 12 mars 2011, 16.000 habitants ; aujourd’hui il n’en reste qu’un, Naoto Matsumura. Tomioka a été évacuée au lendemain du tsunami, en raison de la fusion du cœur de trois réacteurs de la centrale de Daiichi, propriété de Tepco.
    La catastrophe de Fukushima marque le début d’une catastrophe écologique qui va durer des siècles. Les habitants ont été évacués hors de la zone rouge, abandonnant animaux domestiques et animaux de ferme. L’ordre d’évacuation, initialement de 48 heures, a été prolongé. Il sera permanent. Matsumura, lui, a refusé de quitter la ferme où sa famille vit depuis cinq générations, pour manifester sa colère et sa résistance au géant de l’industrie nucléaire."

    Remise du Prix du Livre Environnement 2014 et rencontre avec Antonio Pagnotta le dimanche 30 novembre à 13h30, à Naturissima, Alpexpo, Grenoble (26 nov.-30 nov 2014).

    Durant ce même après-midi, vous pourrez également venir écouter Jean-Baptiste de Panafieu, auteur de « Les insectes nourriront-ils la planète ? » à 15h30 lors d’une conférence-dégustation.

    Réservez sur notre site "Le Dernier homme de Fukushima"

    PS : la sélection du prix du livre environnement 2015 est en cours d’achat à la médiathèque. Si vous souhaitez participer aux lectures et vote dès février 2015 manifestez-vous auprès de Karine.

  • Voir en ligne : Visitez le site de la Maison de l’environnement de Lyon
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    samedi 8 novembre 2014

    ROMAN : L’OCEAN AU BOUT DU CHEMIN

    Parmi les romans édités lors de la rentrée littéraire 2014, découvrez notre coup de cœur pour le dernier roman de Neil Gaiman, "L’océan au bout du chemin", où l’on retrouve tout le talent de conteur de cet immense auteur...

    En Angleterre, dans le Sussex, un homme (le narrateur) revient sur les terres de son enfance pour enterrer un proche. Lors des funérailles, il s’éclipse pour rechercher la ferme où, à l’âge de 7 ans, il avait fait connaissance avec Lettie Hempstock. Il retrouve bientôt cette ferme et la mare aux canards placée juste derrière. La contemplation de cette dernière va lui faire se remémorer cette période si particulière de son enfance...

    A l’époque, quand il avait 7 ans donc, ses parents louaient une de leurs chambres à un homme, retrouvé mort dans une voiture quelque temps plus tard.
    Ce tragique événement sera le point de départ de toute une série de comportements étranges de la part des adultes du coin. Des disputes éclatent soudainement et l’argent se met à couler à flot. Le roman bascule alors dans un univers fantastique et inquiétant...
    Lettie Hempstock, la jeune fille de la ferme, décide de régler la situation en se rendant dans une sorte de monde parallèle occupé par un être fantastique puissant. Elle entraîne avec elle le jeune garçon de 7 ans. Ils y vivent une aventure qui pourrait avoir des conséquences dévastatrices sur le monde tel que nous le connaissons …

    Neil Gaiman livre ici un univers de cauchemar, assez proche de « Coraline ». Les adultes, et notamment les parents du jeune narrateur, n’écoutent pas les enfants et se laissent manipuler par les puissances maléfiques, impuissants face à des situations extraordinaires. Le lecteur retient son souffle tout au long du récit et le final est particulièrement réussi.

    Extrait (p. 140) :

    « En grandissant, je fondais beaucoup ma conduite sur les livres. Ils m’enseignaient l’essentiel de ce que je savais sur le comportement des gens, sur l’attitude à avoir. Ils me servaient de professeurs et de conseillers. Dans les livres, les garçons grimpaient dans les arbres ; donc, je grimpais dans les arbres, parfois très haut, toujours avec la peur de tomber. »

    L’Océan au bout du chemin, écrit par Neil Gaiman et édité Au Diable Vauvert (octobre 2014). - 20 €
    A retrouver à la médiathèque de Meyzieu

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