mercredi 9 novembre 2022
KULTISSIME : NATHALIE MERCHANT
Ancienne chanteuse du groupe de pop-country-folk 10 000 Maniacs, l’américaine Nathalie Merchant a, depuis, entamé une carrière solo et publié cinq albums.
C’est en 2003 qu’elle sort l’album "The House Carpenter’s daughter" sur le label Myth America Records où elle explore le patrimoine folk U.S. d’une manière très élégante grâce, notamment, à sa voix chaude et au mélange de guitare, basse, banjo et violon.
"Sally Ann" est une merveilleuse ballade folk avec des violons plaintifs et entêtants.
Artiste très engagée, Nathalie Merchant a écrit de nombreuses chansons sur des thèmes sociaux et politiques et participe à de nombreuses causes humanitaires.
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mercredi 12 octobre 2022
KULTISSIME : LOW
Groupe pionnier de ce que l’on appelle le "slowcore", ce rock minimaliste au tempo lent assez intimiste et cérébral, Low fêtait ses 20 ans en 2013 avec un dixième opus intitulé The invisible way.
Le trio se démarquait tout de même ici de ce style en abordant des ambiances plus folk, parfois à la limite de la country alternative. Les titres étaient essentiellement acoustiques, l’instrumentation était dépouillée avec une prédominance pour la guitare et le piano, la batterie restant très souvent en retrait. Cet album était plein de délicatesse, il était très subtil et sobre avec de superbes mélodies et harmonies vocales.
On pensait beaucoup à REM lorsqu’on écoutait The invisible way mais aussi à Wilco, ce qui n’est pas un hasard puisque le cerveau du groupe, Jeff Tweedy, produisait le trio du Minnesotta. Il mariait à merveille les harmonies et la douceur des chansons avec des textes introspectifs et tourmentés comme le prouvait le titre qui suit avec sa progression d’accords.
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mercredi 5 octobre 2022
KULTISSIME : TOMORROW’S WORLD
Tomorrow’s World était un duo formé de Jean-Benoît Dunckel du groupe parisien Air et de l’Anglaise au magnifique prénom Lou Hayter du groupe New Young Pony Club.
Ils avaient réussi à enregistrer en 2012 un premier - et dernier selon nos sources - album éponyme entre deux tournées de leurs groupes respectifs et c’était un véritable bonheur pour nos oreilles puisqu’on passait très facilement de morceaux electro plus ou moins sombres à des titres pop plus planants.
Avec cette electro-pop typique, Tomorrow’s World proposait une musique sophistiquée et synthétique très inspirée par les films de David Lynch, la new-wave et... Air bien-sûr !
En écoute l’entêtant titre "Drive" qui aurait très bien pu figurer sur la B.O du film du même nom...
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