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Billets pour « Documentaire »

jeudi 21 septembre 2017

MERCI PATRON ! ET MOI, DANIEL BLAKE : DEUX FILMS "SOCIAUX" POUR UNE RENTREE SOCIALE

En ce début d’année, nous souhaitons vous présenter deux films « sociaux » coups de cœur que vous pouvez retrouver en version DVD à la médiathèque.











Merci Patron !

Le premier film qui nous a marqué c’est Merci patron ! réalisé par François Ruffin, qui avait fait l’année dernière plus de 500 000 entrées au cinéma, chose rare pour un documentaire.

Synopsis :
Pour Jocelyne et Serge Klur, rien ne va plus : leur usine fabriquait des costumes Kenzo (Groupe LVMH), à Poix-du-Nord, près de Valenciennes, mais elle a été délocalisée en Pologne.
Voilà le couple au chômage, criblé de dettes, risquant désormais de perdre sa maison. C’est alors que François Ruffin, fondateur du journal Fakir, frappe à leur porte. Il est confiant : il va les sauver. Entouré d’un inspecteur des impôts belge, d’une bonne sœur rouge, de la déléguée CGT, et d’ex-vendeurs à la Samaritaine, il ira porter le cas Klur à l’assemblée générale de LVMH, bien décidé à toucher le cœur de son PDG, Bernard Arnault.

Mais ces David frondeurs pourront-ils l’emporter contre un Goliath milliardaire ?

Du suspense, de l’émotion, et de la franche rigolade. Nos pieds nickelés picards réussiront-ils à duper le premier groupe de luxe au monde, et l’homme le plus riche de France ?

Récompensé aux Césars dans la catégorie du meilleur documentaire en février 2017, Merci patron ! est un ovni dans le paysage cinématographique français.

François Ruffin - sorte de Michael Moore à la française – accompagné de ses acolytes montrent avec cette satire sociale jubilatoire qu’on peut encore faire trembler les "gros" et les faire vaciller.

Sans vous révéler la fin bien sûr, ce film, qui est un véritable triomphe de l’entraide sur l’argent roi, est un film revendicatif, qui pourrait être grave, mais qui vous donne finalement la banane.

A voir ou à revoir d’urgence !


Vous pouvez réservez ce DVD à la médiathèque.

Vous pouvez également retrouver ce film sur notre service numérique Médiathèque Numérique.





Moi, Daniel Blake

Quel est le point commun entre Francis Ford Coppola, Emir Kusturica, Michael Haneke et Ken Loach ?

Bienvenue dans le cercle très fermé des réalisateurs primés deux fois au Festival de Cannes ! Ils sont seulement sept au total.

Le Britannique Ken Loach a reçu l’année dernière sa deuxième récompense, largement méritée, pour le chef-d’œuvre I, Daniel Blake, un film bouleversant avec une mise en scène ultra réaliste.

Synopsis :
Pour la première fois de sa vie, Daniel Blake, un menuisier anglais de 59 ans, est contraint de faire appel à l’aide sociale à la suite de problèmes cardiaques. Mais bien que son médecin lui ait interdit de travailler, il se voit signifier l’obligation d’une recherche d’emploi sous peine de sanction. Au cours de ses rendez-vous réguliers au « job center », Daniel va croiser la route de Katie, mère célibataire de deux enfants qui a été contrainte d’accepter un logement à 450km de sa ville natale pour ne pas être placée en foyer d’accueil. Pris tous deux dans les filets des aberrations administratives de la Grande-Bretagne d’aujourd’hui, Daniel et Katie vont tenter de s’entraider…



Âgé aujourd’hui de 81 ans, Ken Loach est un cinéaste engagé au style cinématographie très proche du documentaire, qui garde intacte toute sa colère et son humanisme. C’est aussi un des derniers réalisateurs à encore parler de la classe ouvrière dans ses films, notamment ici en montrant la solidarité entre laissés-pour-compte.

Il conte dans ce film l’histoire d’un héros ordinaire et sublime à la fois, Daniel Blake, magnifiquement interprété par l’humoriste Dave Johns.

Ce long-métrage est à rapprocher des meilleurs films de Ken Loach ayant pour sujet les problèmes sociaux britanniques comme Riff-Raff et surtout My Name is Joe.

Yes ! Ken Loach n’a pas encore déposé les armes !


Vous pouvez également réservez ce DVD à la médiathèque.




Vous l’aurez donc compris, ces deux films tout fraichement sortis en DVD sont à découvrir absolument, alors ne les manquez pas !

(Eric)

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mardi 27 juin 2017

LE LAND ART

Le Land Art est une forme d’art contemporain qui a débuté au début des années 60 aux États-Unis.

Avec les artistes du land art, la nature n’est plus simplement représentée : c’est au cœur d’elle-même (in situ) que les créateurs travaillent. Ils veulent quitter les musées et les galeries, avec leurs tickets d’entrée et heures d’ouverture, afin de véritablement « sortir des sentiers battus ».
L’œuvre ne doit plus être une valeur marchande vouée à une élite mais une véritable expérience liée au monde réel.
Les artistes utilisent des matériaux naturels (bois, terre, pierres, sable, rocher, etc.) et le plus souvent dans des endroits tels que des déserts, des forêts, des plages…

Deux notions intéressantes du land art sont celles de l’éphémérité et celle de l’écologie. En effet, l’œuvre subit des transformations : l’érosion et à plus ou moins longue échéance la disparition de l’œuvre. C’est donc la photographie ou la vidéo qui vont permettre de faire connaître et perdurer les créations.

Malgré tout, dans les années 1970, certaines œuvres intègrent les musées et expositions, d’abord par l’image puis par des installations dans les espaces intérieurs.

Quelques œuvres

View , Nicole DEXTRAS, 2007. Toronto (Canada)

Sa démarche :
View est une installation de lettres en glace mesurant 2 mètres de haut située sur la rive du lac Ontario près de la ville de Toronto. Construites à partir de coffrages de bois remplies d’eau du lac, elles gèlent au froid naturel des hivers canadien pendant deux semaines.
Une fois les formes enlevées, la glace tiens sa forme mais soumise aux caprices de la nature fond peu à peu, ne laissant aucune trace. Le mot View (n. Vue) choisi pour ce projet reflète notre regard urbain sur le paysage, notamment dans le contexte de l’architecture de condominium où la vue est à vendre.






The Greenhouse , François FRECHET, 2009, I-Park (Connecticut, USA).

Sa démarche :
François Frechet explique sa démarche : "Le projet The Greenhouse, est un travail qui veut mettre en valeur la flore sauvage de votre parc, et parler de biodiversité.
En fait cette structure va devenir verte, au travers de la pousse des graines que j’ai semées. Mais j’espère que le vent ou les oiseaux vont apportés beaucoup de graines sauvages au printemps. Et peut-être, plusieurs insectes construiront leurs nids à l’intérieur.
C’est une installation qui pourrait évoluer au cours des saisons.
Le paysage ne peut être réduit à sa seule valeur économique ou utilitaire pour nourrir, vêtir, abriter, chauffer l’être humain. Il contient cette biodiversité qui le fait exister.
"



Série les écologiques, Zoomorphie , Vincent LERAY, Corse.

Sa démarche :
Depuis le milieu des années 90, Vincent Leray développe une œuvre qui tisse des rapports singuliers avec le monde maritime. Sa production artistique se nourrit d’une mémoire collective ou d’une histoire personnelle avec les milieux du littoral.
Son vocabulaire plastique, marqué par une approche conceptuelle, se décline autour d’un élément emblématique : l’empreinte géométrique d’un motif étoilé ciselé en creux ou en relief sur la structure calcaire des oursins.
À l’origine d’un projet, il est toujours question d’observer une situation en visant des enjeux ethnologiques, poétiques ou critiques de l’environnement marin. Le déplacement physique, le voyage, la notion d’espace et de temps ont contribué à développer une pratique photographique autour du paysage littoral. Sensible aux mouvements absurdes du monde, à l’intensification des activités humaines qui dégradent les écosystèmes marins, le projet soulève les questions écologiques de notre temps.

Quelques réalisations plus modestes













Le land art avec les enfants















Vous l’aurez compris le land art est à la portée de tous, de tous âges, pour toutes les bourses et n’importe où… Ce qui en fait une activité idéale et merveilleuse surtout à l’approche des vacances !

Pour enrichir votre imagination vous pouvez consulter le site www.landarts.fr qui est une ressource incontournable sur le land art…

Vous pouvez également venir à la médiathèque pour emprunter ces livres :

Bonnes vacances et belles créations « nature » !

(Véro)

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samedi 25 mars 2017

LANCEMENT DU PRIX REGIONAL DU LIVRE ENVIRONEMENT 2017

Lisez et votez !

Le Prix Régional du Livre Environnement est un prix attribué par les lecteurs, organisé par la Maison de la Nature et de l’Environnement de l’Isère et la Maison de l’Environnement (Lyon) et soutenu par la Région Auvergne Rhône-Alpes.

La sélection porte sur six ouvrages dédiés aux thématiques environnementales d’actualité. Plusieurs genres littéraires sont représentés, il y en a pour tous les goûts.
Tout au long du prix, de mars à septembre, vous pourrez rencontrer des auteurs de la sélection sur le territoire de la région Auvergne-Rhône-Alpes. À Meyzieu, nous aurons le plaisir d’accueillir Marie Astier pour échanger sur son livre « Quel pain voulons-nous ? » le samedi 3 juin à 12h.

Découvrez la sélection du cru 2017 :

Lettre au dernier grand pingouin , de Jean-Luc PORQUET - Verticales, 2016 - disponible ici
Jean-Luc Porquet écrit ici une longue lettre au dernier grand pingouin, disparu de la surface de la Terre le 3 juin 1844, sur l’île d’Eldey, à proximité du cercle polaire, tués par des pêcheurs islandais. Il nous ramène ici à la sixième extinction de masse des espèces actuellement en cours dont l’humanité est évidemment responsable…


Nous sommes humains, ne l’oublions pas ! De Gaël DERIVE - Editions du Chêne, 2016 - disponible ici
Gaël Derive nous raconte ici l’histoire de l’humanité, longue de 13.8 milliards d’années et savant mélange entre l’Univers, le vivant et la Terre. Grand voyageur des temps modernes, Gaël Derive a parcouru de nombreux pays dans le monde entier. Il a pu voir le lien que chaque peuple entretient avec le vivant mais aussi l’impact du changement climatique sur la société. Face à cette menace, il préconise des solutions éthiques, économiques, politiques et surtout essentiellement humanistes pour un monde plus juste et plus durable. Il nous explique aussi de manière pédagogique le réchauffement climatique et le met en lien avec les inégalités sociales.


Quel pain voulons-nous ? De Marie ASTIER - Le Seuil, 2016 - disponible ici
Nous avons en France notre pain traditionnel, un symbole de notre alimentation. Cependant, ce dernier est victime de l’agroalimentaire et devient un produit de plus en plus standardisé. Marie Astier a enquêté ici dans différents types de boulangerie mais aussi chez tous les acteurs de la chaîne de fabrication du pain : semences, farines… Elle s’intéresse ici aux modes de production du pain : ancestraux ou nouveaux, industriels ou alternatifs ou traditionnels… Elle dénonce les dérives d’un système agroalimentaire mais pointe aussi les alternatives qui émergent autour de cet aliment encore bien présent dans la majorité des foyers français.


Joanne Lebster : le début d’un nouveau monde de Marc CHINAL et Mathieu BERTRAND - Réfléchir n’a jamais tué personne, 2016 - disponible ici
Une petite-fille découvre que sa grand-mère a été à l’initiative d’une révolution qui a changé le monde… En effet, lors d’une soirée entre amis, Joanne décide de s’engager pour une société plus libre et plus juste débarrassée de l’argent. Ils devront répondre aux opposants, nombreux et leur prouver que les valeurs qu’ils prônent sont capables de les sortir de la crise traversée…


Comment la France a tué ses villes d’Olivier RAZEMON - Rue de l’Echiquier, 2016 - disponible ici
Souvenez-vous ! C’est l’auteur lauréat du Prix Régional du Livre Environnement en 2015
Nos centre-villes sont de plus en plus désertés en ville, les boutiques ferment, les logements sont vacants… Olivier Razemon décortique ici ce phénomène et explique en quoi la place centrale de la voiture dans l’aménagement de nos villes contribue à la désertification de nos centre-villes délaissés au profit des grandes zones commerciales construites en périphérie des villes. Il propose des solutions alternatives inspirées d’initiatives locales issues de France ou d’ailleurs.


Irrespirable : comment échapper à l’asphyxie d’Alice BOMBOY et Delphine PRUNAULT - Coéditions Tallandier et Arte Editions, 2016 - disponible ici
Ce livre est le prolongement d’un documentaire diffusé par Arte fin novembre. La pollution atmosphérique tue en silence… Elle touche 9 urbains sur 10 et entraîne le décès d’environ 7 millions de personnes par an. Dans le monde entier, elle favorise les cancers, les problèmes respiratoires, fait baisser l’espérance de vie… Cette enquête nous dévoile les secrets cachés de ce phénomène mais apporte aussi des solutions, des mesures simples à adopter en cas de pic de pollution, des solutions possibles à l’échelle locale ou globale, les précautions à prendre à l’intérieur mais aussi à l’extérieur des logements, etc.

Comment voter ?

Grâce aux bulletins de vote glissés dans les ouvrages à remettre aux bibliothécaires !
Mais aussi sur internet à cette adresse

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