jeudi 10 mai 2018
KRONIK : STARCRAWLER
Rock’n’roll is not dead. Les 10 titres du premier album éponyme des américains de Starcrawler le prouvent à eux tout seuls.
Ce quatuor, créé en 2015 à Los Angeles, est la nouvelle sensation du rock made in U.S.A, avec un mix de hard rock des années 70 tendance Black Sabbath, de grunge parfois proche des sonorités de Nirvana, mais aussi de glam rock et d’indie rock. Les riffs sont extrêmement tapageurs, avec des guitares incisives, les rythmes sont tonitruants, avec des percussions cinglantes.
Dès ce premier effort le combo a effectué la prouesse d’être signé par le mythique label des Strokes, des Smiths et des Libertines, Rough Trade, maison de disques aussi du génial Ryan Adams qui a produit cet effort dans son studio de Pax-AM.
Menés par le guitariste Henri Cash et la chanteuse Arrow De Wilde, les Starcrawler doivent avoir un beau carnet d’adresse puisque cette dernière est la fille de la célèbre photographe Autumn De Wilde qui a immortalisée notamment les pochettes d’albums des White Stripes et de Beck.
Nouvelle muse destroy du styliste Hedi Slimane, la miss est une bête de scène digne d’un Iggy Pop, charismatique. Les concerts des Starcrawler sont réputés incendiaires, magnétiques, les membres du groupe assurant le show dans la droite lignée des vieux groupes de hard comme Alice Cooper, avec du faux sang, de la mise en scène, etc.
Avec les 10 titres sulfureux de ce premier album, rien de vraiment nouveau dans la façon d’aborder le rock avec Starcrawler, mais ce groupe est très efficace, il réussit à dynamiter le genre en reprenant tout simplement les codes fondamentaux du rock’n’roll.
Premier effort convaincant pour un groupe aux influences old-school donc !
