mardi 5 novembre 2013
MORDRED ! DE JUSTINE NIOGRET
Finir un roman de Justine Niogret, c’est comme...
Comme...
Comme rien d’autre en fait...
A chaque fois, elle me laisse sur le carreau, éblouie et assommée.
Seule avec la beauté brute du texte et la cruauté de son récit.
Orpheline.
Je n’ai pas pleuré à la fin de Mordred.
Je n’ai pas pu.
L’émotion était, je crois, trop forte pour ne sortir que dans des larmes.
J’aurais voulu avoir le talent de chanter la nostalgie d’un temps disparu où la compassion et l’honneur avaient plus de valeur que les cours de la bourse.
J’aurais voulu pouvoir entrer dans le livre.
Me glisser entre les pages, et serrer dans mes bras Arthur et Mordred.
J’aurais voulu pouvoir cacher ma peine en Avallach.
Je ne vous dirai rien du contenu, de l’histoire.
Je ne veux rien enlever à votre découverte.
Rien gâcher à votre voyage.
Le mien fut triste et beau, enchanteur et émouvant, incomparable.
Merci Justine, pour ce morceau de littérature indispensable.
A deux pas du nouvel an celtique, tu m’as transportée.
Tu donnes tellement à chaque roman.
Tu écris avec tes tripes.
Avec ton coeur.
Et le mien vole sur une feuille d’automne.
Frédérique