Musiques
jeudi 28 septembre 2023
ARTA SACRA : LA MUSIQUE SACREE (PARTIE 2)

La musique hindoue
Intimement associée à la musique indienne, elle est censée provenir des dieux. Il en existe des formes diverses, une musique vocale populaire chantée partout et par tous, une musique vocale chantée dans les temples par les brahmanes et une musique instrumentale liée à certains rituels.
Voici deux extraits musicaux de musique hindoue :
• Kirtan (yoga chanté sous forme de mantra) : Shabad Kirtan par Madho hum Aise Tu Aisa
• Bhajan (chant sacré) : 30 Bhajans par Manan Dey
Très proche du bhajan hindou et du qawwwali musulman, la musique sikhe a son identité propre, avec des règles d’usages très strictes. Appelée Gurbani sangît ou Gurmat sangpit, elle constitue un répertoire particulier, basé sur les kirtans et au cœur de la pratique religieuse.
• Kirtan sikhe : Gurban Kirtan par Mero Gur Rakhvaro Meet
La musique bouddhique
C’est la musique utilisée lors des rituels du bouddhisme, constituée principalement de récitations de sūtras ou de chants de mantras, accompagnés ou non par des instruments.
En Chine, le chant nianfo est utilisé en méditation. Il est chanté doucement. Lorsque des pensées troublantes surviennent, le nianfo est répété pour les chasser.
• Chant Nianfo : Namu Amida Butsu « Je trouve refuge en Amina Bouddha »
« Roi des sūtras », le Sūtra du lotus a exercé une profonde influence sur la culture et les arts des pays dans lesquels il s’est propagé : Inde, Chine, Corée, Japon.
• Mantra : Sūtra du lotus
Ache Lhamo (« Sœur déesse ») est un opéra populaire tibétain. Il s’agit d’une combinaison de danses, de chants et de chansons.
• Opéra tibétain : Ache Lhamo
La musique shintoïste
Religion japonaise polythéiste issue des croyances animistes et chamaniques, le shinto vénère les esprits de la nature ou kami. La musique shintoïste est dérivée d’éléments autochtones anciens et d’autres, chinois, ayant formé la musique de Cour japonaise, le gagaku.
Le genre mikagura est particulièrement réservé au culte sacré et impérial, le genre sato gakura est utilisé pour la dévotion populaire.
• Mikagura : A brief look at an ancient ritual par le Temple Tsurugaoka Hachimangu
• Sato Gakura : Edo Sato Kagura par la Troupe Wakayama
Conclusion
Ce rapide tour du monde nous a permis de voir que la musique sacrée revêt différentes formes et couleurs qui matérialisent l’expression du culte qu’elle consacre. Mais quelle que soit la religion qui l’inspire, elle a la faculté de plonger les fidèles ou simplement les auditeurs dans un état d’émotion profonde. Au-delà des confessions, la musique rassemble les auditeurs : c’est un puissant vecteur de recueillement et de spiritualité.
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mardi 26 septembre 2023
ARTA SACRA : LA MUSIQUE SACREE (PARTIE 1)

Toutes les grandes religions du monde ont entretenu avec la musique des relations complexes, mouvantes, faites d’attraction et de répulsion.
La musique chrétienne
C’est celle qui a généré le plus important répertoire de musiques religieuses. L’église catholique romaine a développé le chant grégorien, puis a suivi la musique sacrée des grands compositeurs, jusqu’au negro spirituals ou au gospel plus récents.
• Chant grégorien : Alléluia de Pâques, « J’ai élevé mon âme vers toi » par le chœur de l’abbaye de Saint Wandrille
• Miserere : Miserere Mei, Deus d’Allegri par l’ensemble Tenebrae
• Oratorio : Passion selon saint Mathieu, chœur d’ouverture « Kommt, Ihr Töchter, helft mir klagen » de Jean Sébastien Bach par le chœur de la maîtrise de la cathédrale de Reims
• Cantique : Cantique de Jean Racine de Gabriel Fauré par la Maîtrise de Radio France
• Negro spiritual : Nobody knows the trouble I’ve seen par Louis Armstrong et un chœur d’hommes
La musique islamique
Le courant soufi de la religion musulmane vise la purification de l’âme pour se rapprocher de Dieu. Il existe une très grande variété de musiques dévotionnelles répandues au sein des confréries soufies :
• le qawwali du Pakistan, dont l’origine remonte au XIIIe siècle, a longtemps été une forte composante du lien social et une partie de l’identité nationale. Les performances durent traditionnellement des heures et voient les musiciens naviguer entre harmonies prodigieuses et improvisations saisissantes, plongeant une partie de l’auditoire dans un état proche de la transe.
Qawwali : Mustt Mustt par Nusrat Fateh Ali Khan, la légende pakistanaise du qawwali
• le sama de Turquie est la danse traditionnelle de l’ordre soufi Mevlevi. Ses membres sont souvent appelés « derviches tourneurs » en référence à cette danse giratoire censée causer une ivresse spirituelle allant jusqu’à l’oubli de soi dans la divinité. Le sama est accompagné par des chants qui expriment les élans les plus purs du cœur et des instruments tels que la flûte ney, le tambour sur cadre daf, la cithare qanûn, le luth tanbur ou le violon.
Derviches tourneurs
La musique juive
Les synagogues qui suivent les rites juifs traditionnels n’utilisent pas d’instruments de musique dans le cadre du service de la synagogue. La musique synagogale traditionnelle est donc purement vocale : c’est la cantillation rituelle.
• Cantillation de la Torah, lecture de Genèse
La musique juive a cependant acquis au fil des siècles des formes musicales variées en raison de la dissémination des fidèles au sein de cultures fort différentes. Les Séfarades, membres des communautés juives issus de la péninsule ibérique, pratiquent une musique aux sonorités méditerranéennes.
• Le Chant des femmes séfarades par Naïma Chemoul & Maayan
Quant aux Askhénazes (juifs d’Europe centrale et de l’Est), ils ont développé la musique klezmer, très dansante et célébrant la vie quotidienne de la communauté juive dans tous ses aspects.
• Musique Klezmer : Im Hashem Lo Yivneh Bayis par le Shira Choir
A suivre...
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vendredi 18 novembre 2022
RETOUR DU FESTIVAL WINTOWER, LE PETIT FRERE DU WOODSTOWER

Forte du succès de son festival d’été éponyme au Grand Parc de Miribel Jonage, l’association Woodstower proposera du 24 au 26 février 2023 la version hivernale de sa programmation en investissant la Halle Tony Garnier avec la 3ème édition du Wintower.
Comme à Woodstower, il y aura plusieurs scènes pour les concerts, deux grandes (Urban Floor et Dance Floor) et une plus petite (Roller Disco, avec uniquement des DJs).
Très ancrée dans les cultures urbaines, la programmation fera essentiellement la part belle aux musiques électroniques et au rap avec au total 35 artistes.
Voici notre sélection parmi cette flopée de beaux noms :
Vendredi 24 février : NTO, The Avener, Flore & WSK, Feder, Soso Maness, Lujipeka.
Samedi 25 février : Acid Arab, Mr Oizo, Polo & Pan, RK, Lacrim.
Sur le parvis de la Halle, vous pourrez même retrouver gratuitement en journée quelques noms connus de la scène lyonnaise avec par exemple James Loup, Jey Khemeya, Joysad ou encore El Bobby.
Mais Wintower ce n’est pas que de la musique puisqu’une scène stand up sera organisée le dimanche avec Cécile Laforest, Tahnee, et Nordine Ganso.
Vous pourrez également trouver tout au long du festival des espaces mettant à l’honneur les univers street : Un playground pour les BMX, trottinettes et skateboards, des ateliers de graffiti, de beatmaking ou de scratch, de l’initiation à la boxe, urban ball et au basket, etc. Dans le village du festival, enfin, il y aura une exposition, une friperie et du retro gaming.
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