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Cinéma

mardi 11 juillet 2017

LE GRAND MÉCHANT RENARD

Sorti le 21 juin dernier, Le Grand méchant renard est une adaptation en film d’animation de la bande dessinée de Benjamin Renner.


C’est pour nous un grand coup de cœur, à la fois pour la bande dessinée originale, mais aussi pour cette adaptation très réussie.





Le Grand méchant renard, c’est d’abord un livre !

Cette bande dessinée, petit bijou d’humour et de tendresse paru chez Delcourt en 2015 dans la collection Shampooing, avait déjà été notre coup de cœur dès sa sortie.

Quand on est un renard, on mange des poules. C’est dans l’ordre des choses, c’est la nature. Et où sont les poules ? Dans un poulailler. Derrière une palissade, surveillées par un chien. Et coriaces, avec ça. Pas si simple, dès lors, quand on est un renard maladroit et pas effrayant pour deux noisettes, de se sustenter d’autre chose que de navets…



Les dessins épurés et en même temps travaillés sont très beaux. On se rapproche des BD dites "romans graphiques".

On s’attache beaucoup au personnage du renard, qu’on voit évoluer au fur et à mesure de l’histoire. On rit, on sourit et on ne lâche pas cette BD jusqu’à la fin.

Ce livre avait reçu par ailleurs le prix jeunesse du festival international de la bande dessinée d’Angoulême. Une récompense qui en dit long sur la qualité de celui-ci.

Dans cette courte vidéo, Benjamin Renner explique rapidement sa façon de dessiner et la manière dont il a travaillé pour adapter sa propre histoire en film d’animation :

Et le film alors ?

Son adaptation au cinéma était très attendue et se révèle être également une vraie réussite !

En 2012, Benjamin Renner avait déjà adapté un livre pour le cinéma : Ernest et Célestine de l’auteure Gabrielle Vincent.

Ernest et Célestine est également incontestablement un très grand film d’animation.
Il avait d’ailleurs reçu le César du meilleur film d’animation en 2013.




Il a co-réalisé Le Grand méchant renard avec Patrick Imbert.

Deux autres contes de Benjamin Renner sont aussi adaptés dans ce film : Un bébé à livrer et Il faut sauver Noël , deux autres histoires très drôles également.
Elles sont entrecoupées de petites scénettes. Les personnages des trois contes sont sur scène et présentent à chaque fois le conte suivant. Ce procédé original permet de bien introduire chaque histoire.


Même si l’humour du livre - très caustique - est un peu adouci, orientant davantage le film pour les enfants, l’adaptation sur grand écran reste quand même très plaisante pour les plus grands, voire les adultes. C’est, comme souvent, une histoire avec plusieurs lectures possibles, accessibles à tous. Le Grand méchant renard est un film à voir en famille, conseillé à partir de 6 ans.

C’est donc, vous l’aurez compris, une vraie réussite, qui démontre encore une fois le talent que l’on peut trouver dans la création de films d’animation français !

Pour voir un peu plus à quoi ressemble cette adaptation, voici sa bande annonce :


Le film est encore au cinéma quelques semaines, alors ne le manquez pas !

Et d’ici là, n’hésitez pas à emprunter la bande dessinée Le grand méchant renard ou celle d’Un bébé à livrer disponibles à la médiathèque.

Ou bien encore à visionner le précédent film de Benjamin Renner, Ernest et Céléstine, disponible également à la médiathèque.

(Cindy)

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mercredi 5 avril 2017

VAIANA : NOUVEAU FILM D’ANIMATION DES STUDIOS DISNEY

C’est aujourd’hui, le 5 avril 2017, que paraît en DVD et Blu-Ray Vaiana, la légende du bout du monde, le dernier film d’animation signé Disney, sorti le 30 novembre 2016 sur grand écran mais dont la conception remonte à plus de cinq ans.


C’est aussi l’occasion de revenir sur les emblématiques Studio Disney, qui ne cessent de ravir petits et grands depuis bientôt un siècle.



Walt Disney : Son histoire

Né en 1901, Walt Disney, commence à prendre des cours de dessin à la “Chicago Art Institute” en 1917.
C’est après la guerre, en 1919, qu’il décide de devenir dessinateur et cherche alors un poste dans l’industrie publicitaire. Lors de son premier emploi il rencontre un jeune dessinateur, Ubbe Ert Iwerks, avec qui il se lie rapidement d’amitié. Ils décident ensemble de fonder une société de dessin, qui échoue cependant très rapidement. Mais cet échec ne sépare pas le duo qui continue à travailler ensemble. Dans les années 20, Disney commence à réaliser des esquisses de ses propres personnages, en parallèle de son travail.
Quelques années plus tard, Walt Disney travaille avec son frère. Ensemble, ils créent les Disney Brothers Studio, rebaptisés en 1926 : Walt Disney Studios.

Le 18 novembre 1928 sort le premier cartoon sonore de l’histoire, avec le personnage de Mickey Mouse .

Au fil des années, les studios Disney prennent de l’importance et collaborent avec de nombreux scénaristes, dessinateurs et graphistes.
Les succès s’enchaînent, jusqu’à Mary Poppins en 1964 (Disponible à la médiathèque), récompensé par cinq oscars. C’est le dernier film porté à l’écran avant la mort de Walt Disney en 1966.

L’année d’après, les studios Disney connaissent encore un nouveau succès avec la première adaptation du célèbre Livre de la jungle (Disponible à la médiathèque) qui dépasse au box-office le dernier James Bond de l’époque.

Après le mort de son créateur, les studios doivent cependant faire face à une période difficile, les films ont moins de succès et la concurrence commence à être rude. C’est l’arrivée de deux jeunes artistes prometteurs qui relance la machine : John Lasseter, spécialiste dans la 3D numérique, et Tim Burton.

En 2006, les studios Disney rachètent Pixar, un des deux grands noms américains pour les dessins animés, pour la somme de 7,4 milliards de dollars. Les films sont maintenant signés Disney Pixar.

Aujourd’hui, ce géant de l’animation ne compte plus les succès : Les Aristochats (1971) (Disponible à la médiathèque), Le Roi Lion (1994) (Disponible à la médiathèque), Le Bossu de Notre-Dame (1996) (Disponible à la médiathèque)…

Depuis quelques années, les studios Disney revisitent leurs classiques en les portant de nouveau à l’écran avec les nouvelles avancées technologiques. Après Alice réalisé par Tim Burton, Maléfique adapté du conte de La Belle au bois dormant (Disponible à la médiathèque) et Cendrillon, c’est au tour du Livre de la jungle (Disponible à la médiathèque) d’être revisité. Avec les nouvelles techniques numériques, dont la "motion capture" (enregistrement de mouvements joués par des acteurs, puis retouchés informatiquement), les animaux semblent encore plus réalistes, tout comme les paysages de jungle. La performance de Neel Sethi, interprétant Mowgli, est également unanimement saluée, puisqu’à part lui, tout le reste est 100% numérique.
Le 22 mars 2017, les studios Disney ont aussi revisité le conte de La Belle et la Bête en le portant à l’écran avec Emma Watson dans le rôle de la Belle.

Dans les archives de Disney, on retrouve 65 millions de dessins et croquis, dont certains n’ont jamais été utilisés. Depuis sept ans, un gros travail de numérisation a été entamé pour conserver les œuvres et permettre leur consultation. Dans ces archives se trouve un véritable trésor ! Ce sont près de 76 années d’histoire des studios Disney qui y sont conservées...

VAIANA : La légende du bout du monde

Depuis toujours les studios Disney s’imprègnent des paysages et des cultures locales pour réaliser chacun de leurs films. C’est ainsi que les réalisateurs - Ron Clements et John Musker - ont effectués plusieurs voyages sur les îles du Pacifique pour découvrir la culture et les modes de vie de leurs habitants. Ils ont également rencontré de nombreux experts sur la navigation, les tatouages etc.

Ce sont plus de quatre-vingt-dix animateurs qui ont travaillé pendant cinq ans sur le nouveau film, en créant, modifiant et animant des paysages, des personnages et des costumes pour coller au plus près des cultures du Pacifique.
Les deux réalisateurs ont exprimés le besoin de trouver un univers inédit pour les studios. Le lieu de l’action nécessitait un personnage ayant un rapport important avec la mer afin de refléter la culture locale. L’eau est l’un des éléments clés du film, ce qui a été un défi pour les équipes techniques puisqu’il fallait l’animer comme un personnage à part entière.

Comme pour bon nombre de leurs films, les studios Disney ont créé un nouvel effet spécial afin d’animer de la façon la plus réaliste possible la lave coulant du volcan, ce qui fut un deuxième gros défi à relever pour les équipes de réalisation.
Bref, encore une nouvelle prouesse de l’animation !

“ Si vous ne croyez pas en la magie, vous ne la trouverez jamais. ”
Roald Dahl



(Sandrine)

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mercredi 28 décembre 2016

ASSASSIN’S CREED : NOUVELLE ADAPTATION DE JEU VIDEO AU CINEMA

Très attendu, le film Assassin’s Creed est sorti mercredi dernier, le 21 décembre 2016, dans les salles de cinéma.


Cette sortie est l’occasion pour nous de revenir sur les différentes adaptations de jeux vidéo au cinéma, un exercice difficile pour les réalisateurs, confrontés le plus souvent à des échecs commerciaux.


Mais pour quelles raisons ces adaptations de jeux vidéo sont-elles si mal vues ?

Les adaptations de jeux vidéo : des tentatives souvent ratées

Comme pour toute adaptation cinématographique, que ce soit à partir d’un livre, d’un conte ou d’un jeu, le spectateur est souvent déçu. Il manque des détails, certains passages sont trop vites abordés, les héros ne ressemblent pas à ceux imaginés par le lecteur ou le joueur, physiquement mais aussi au niveau de leur caractère...
Bref, le spectateur connaisseur de l’œuvre originale est en général déçu par l’adaptation ciné.

De plus, les créateurs des jeux vidéo adaptés sont souvent peu voire pas du tout consultés lors de la réalisation du film. Pourtant, en les associant au projet, les producteurs pourraient sans doute retrouver un peu "l’essence" du jeu, ce qui en a fait sa force et sa singularité.

Le spectateur ne connaissant pas le jeu vidéo original est également souvent déçu par l’adaptation cinématographique, mais pour d’autres raisons : issus d’univers 100 % numériques, les films adaptés des jeux vidéos manquent parfois cruellement de qualités visuelles, et restent alors lisses, trop irréels.

Le dernier World of Warcraft par exemple a été beaucoup critiqué à ce sujet. Il en est de même pour Prince of Persia ou encore Street Fighter.

Mais il n’empêche que certaines adaptations ont quand même eu du succès : Tomb Raider par exemple, décliné en trois films, ainsi que Resident Evil ou Need for Speed.
Parmi ces succès, nous pouvons aussi évoquer la toute récente adaptation de Angry Birds (Disponible à la médiathèque).

Assassin’s Creed : échec ou réussite ?

Pour ce qui est du dernier sorti, Assassin’s Creed , c’est tout de même une vraie réussite, même si le bilan est à nuancer.

Le film a été réalisé par Justin Kurzel, réalisateur américain qui commence à se faire un nom. Il a notamment réalisé Macbeth (Disponible à la médiathèque) et Les Crimes de Snowtown (Disponible à la médiathèque).
Côté casting, on retrouve Michael Fassbender qui a déjà une longue filmographie derrière lui (Xmen, Inglorious Basterds (Disponible à la médiathèque) et qui a été surtout remarqué dans le rôle principal du film Steve Jobs (Disponible à la médiathèque).
A ses côtés, figure l’actrice française Marion Cotillard, propulsée au rang de star internationale grâce à sa prestation dans le film La Môme (Disponible à la médiathèque), à l’affiche de nombreux films américains : Inception (Disponible à la médiathèque), Minuit à Paris (Disponible à la médiathèque) ou, plus récemment, Juste la fin du monde.

Le principe du jeu Assassin’s Creed, pour ceux qui ne le connaissent pas encore, repose sur l’Animus ("esprit" en latin), une machine décryptant la mémoire génétique d’une personne, c’est-à-dire la mémoire de ses ancêtres. L’Animus permet ainsi l’exploration de divers lieux et époques du passé.
Callum, le héros du jeu dont les ancêtres étaient membres de l’ordre des Assassins, revit donc, grâce à cette machine, les différentes missions de ses aïeux. A chaque exploration du passé, il doit s’adapter rapidement à l’époque visitée, mais aussi assimiler les compétences nécessaires à un assassin.

Le film repose exactement sur le même principe. Mais il met aussi en place toute une intrigue. Pour récupérer la pomme d’Adam (un objet qui permettrait de supprimer la violence du monde - rien que ça !), une jeune femme convoque les descendants des assassins de l’Inquisition espagnole afin qu’ils revivent le passé de leurs ancêtres via l’Animus et découvrent ainsi la cachette de cette fameuse pomme !
Callum est donc utilisé pour revivre les souvenirs de son ancêtre Aguilar, dernier détenteur connu de la pomme d’Adam.

Le film séduit par son esthétique, la qualité du jeu des acteurs, mais aussi par l’action très présente.
Michael Fassbender et Marion Cotillard sont vraiment splendides.
Les scènes de bataille et de courses-poursuites sont très bien réalisées, et reprennent bien le "gameplay" du jeu vidéo, c’est-à-dire l’expérience ressentie par le joueur. C’est d’ailleurs sur ce point que le film était attendu.

Mais même si l’intrigue semble bien menée, l’histoire manque un peu de profondeur et d’originalité. La fin est en outre assez décevante, laissant une impression d’inachevé.

Il n’en reste pas moins que le film Assassin’s Creed est tout de même une adaptation de jeu vidéo réussie, tant sur le plan visuel que pour le jeu des acteurs. Le film plaira sans doute aux joueurs de la première heure mais aussi aux non-joueurs, amateurs de films d’action.

Découvrez la bande annonce du film :

Pour aller plus loin

Pour approfondir le sujet des adaptations de jeux vidéo au cinéma, n’hésitez pas à consulter les vidéos de Karim Debbache. Sa chaîne Youtube Crossed est une émission de critique de films qui parlent de jeux vidéo. Dans les épisodes consacrés aux adaptations ciné de jeux vidéo, il offre à chaque fois une analyse pertinente et pleine d’humour des films adaptés.

Voici d’ailleurs sa toute première vidéo, sur le film Super Mario Bros :

En tout cas, le jeu vidéo au cinéma a encore de belles années devant lui ! En effet, un dernier opus de la série Resident Evil sortira le 25 janvier prochain, et une adaptation du célèbre Minecraft est prévue pour 2019, et ce ne sont que deux exemples !


(Cindy)

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