mardi 1er septembre 2015
"LES JOURS INFINIS" ET AUTRES PLAISIRS DE LECTURE
Alors que la rentrée littéraire 2015 bat son plein et que les nouveautés arrivent sur nos rayons, revenons sur quatre parutions plus anciennes, quatre romans aux thèmes glaçants dont nous vous recommandons cependant chaudement la lecture !
Commençons d’abord par le plus récent d’entre eux, Les Jours infinis de Claire Fuller.
Été 78. Après avoir goûté aux joies de la vie sauvage en campant dans le jardin et en chassant les écureuils, Peggy, une fillette de 8 ans et James, son père, quittent leur maison londonienne pour des vacances idylliques dans "die Hütte", une cabane cachée au fond des bois.
Ute, la mère, célèbre pianiste en tournée à travers l’Europe, les rejoindra dès que possible. Le père, "survivaliste" convaincu, l’a promis.
Mais très vite le conte enchanteur vire au cauchemar et les vacances s’éternisent...
Haletant et dérangeant, Les jours infinis, premier roman de l’Anglaise Claire Fuller, distille son angoisse dès les premières pages, où transparaissent déjà la folie du père et la vulnérabilité de l’enfant.
En cela, il évoque le passionnant roman de l’Américain David Vann, Sukkwan Island , où il est aussi question de cabane perdue et d’une relation père-fils éprouvante, au milieu d’une nature omniprésente.
Les jours infinis peut également être mis en parallèle avec Room , le captivant roman de l’Irlandaise Emma Donoghue, dans lequel un enfant grandit à l’écart du monde, maintenu à sa marge par la folie d’un homme.
Enfin, sur un thème similaire (un huis-clos oppressant mêlant folie, enfance et solitude), nous vous conseillons la lecture du chef d’œuvre littéraire du Québécois Gaëtan Soucy, La Petite fille qui aimait trop les allumettes , un roman d’une force incroyable, porté par une écriture d’une folle inventivité.
4 romans, 4 univers, 4 plaisirs infinis de lecture...
Les jours infinis de Claire Fuller (Stock, 2015), une nouveauté à découvrir en version numérique (bientôt aussi en version papier)
Room d’Emma Donoghue (Stock, 2011), un roman facile à lire au suspense implacable, en version papier ou numérique
Sukkwan Island de David Vann (Gallmeister, 2009), un roman âpre en version papier uniquement
La petite fille qui aimait trop les allumettes de Gaëtan Soucy (Boréal, 1999), un livre exigeant qui marque durablement, à lire en version papier
(Béatrice)
Messages
A l’aune de la rentrée littéraire 2016, il est bon de se replonger dans celle de 2015
signé Atelier
Aller plus loin : eco-travel
Posté par Robespierre, le 7 novembre 2016 à 17:53