mardi 21 juin 2016
CAFÉ LITTÉRAIRE DE JUIN : DE LA MUSIQUE À L’ÉCRITURE
Rencontre avec Karim Berrouka et Li-Cam autour d’un café un peu particulier…
Un café littéraire aux allures punk.
Il y a Karim Berrouka et son dernier roman paru aux éditions ActuSF :
« Le Club des punks contre l’apocalypse zombie »
Paris n’est plus que ruines.
Et le prix de la cervelle fraîche s’envole.
Heureusement, il reste des punks.
Et des bières.
Et des acides.
Et un groupe électrogène pour jouer du Discharge.
Le Club des punks va pouvoir survivre à l’Apocalypse.
Enfin, si en plus des zombies, les gros cons n’étaient pas aussi de sortie...
Il est grand temps que l’anarchie remette de l’ordre dans le chaos !
Il y a Li-Cam, auteure et directrice littéraire de la collection Petite Bulle d’Univers chez Organic Editions.
La collection Petite Bulle d’Univers réussit le pari osé de créer une collaboration étroite entre auteurs et plasticiens. Le tout pour donner naissance à des romans graphiques d’une esthétique soignée et surtout originale.
« L’intervention des artistes plasticiens s’entend non pas comme un élément uniquement illustratif mais comme un véritable supplément d’âme. »
[Extraits]
Comment passe t-on de la musique à l’écriture ?
Li-Cam : « J’ai commencé par écrire des textes de chanson, de la poésie puis des romans. Mais en tant qu’artiste nous avons plusieurs casquettes. Dans notre collectif de la machine à bulle, tous les membres sont polyvalents : musiciens, auteur, sculpteur, peintre... »
Karim : « Après avoir abandonné l’idée de devenir astronaute, je voulais faire de la musique et écrire des livres. J’ai aussi commencé par des paroles de chanson, puis des nouvelles et enfin des romans. »
Pouvez-vous expliquer votre démarche d’écriture ?
Li-Cam : « Lorsque l’on écrit, on s’interroge sans cesse sur ce que l’on est en train d’écrire et sur l’histoire en elle-même. En général j’ai besoin de trois à quatre mois pour l’histoire du roman, et d’un an voire un an et demi pour la structure et la réécriture. Le lien émotionnel avec les personnages peut être très fort, personnellement, je m’en veux si les personnages ne sont pas bien structurés. »
Karim : « Ce qui est important c’est que les personnages restent eux-mêmes. C’est difficile, surtout lorsque l’écriture prend du temps. Il m’arrive de préparer des fiches brèves de descriptions, de mouvement temporel. Ce qui est sûr c’est que le métier d’écrivain s’apprend toute la vie. »