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Billets pour « Adultes »

mardi 10 décembre 2019

GUITARE CLASSIQUE : UNE HISTOIRE, DES COMPOSITEURS ET DES INTERPRETES

La première guitare a été conçue par le luthier portugais Belchior Dias en 1581. Elle est exposée au musée de Londres.

En fait il existe d’autres traces iconographiques plus anciennes de guitare, comme la guiterne du Moyen Age. La guiterne apparaît en une seule pièce de bois creusée. Les cordes sont doubles. Le choix du bois pour une meilleure résonance est souvent le palissandre.





La guitare Baroque

La guitare baroque ou guitare à cinq chœurs se joue comme instrument soliste, mais également comme instrument d’accompagnement. Aujourd’hui, les œuvres écrites pour cet instrument sont interprétées sur des copies d’instruments anciens. Le corps de la guitare baroque est de forme similaire aux guitares classiques actuelles, mais beaucoup plus étroit et moins profond. La rosace est décorée comme pour le luth à l’aide d’une fine pièce de bois ornementale découpée.

Au milieu du XVIIe siècle, l’engouement pour la guitare prend une ampleur sans commune mesure. Les luthiers peuvent se spécialiser, et parfaire la réalisation exclusive de ce type d’instruments. Pendant toute cette période qualifiée de « vogue de la guitare », un nom domine la facture parisienne, celui de Voboam. Quatre facteurs de cette famille ont exercé entre 1640 et 1731. Jean Baptiste dit Jean Voboam appartient à la troisième génération. Leurs instruments connus sont datés entre 1617 et 1730. Les Voboam travailleront pour le roi Louis XIV guitariste émérite, qui permettra à cet instrument d’être très prisé par les nobles de l’époque.

La chaconne de Jean Sébastien Bach par Thibault Garcia

Thibault GARCIA  : Musicien franco-espagnol au talent précoce, son père guitariste amateur lui fait découvrir Ségovia, Rodrigo, Barrios, T. Garcia incarne le renouveau de la guitare classique. Ancien élève du Conservatoire National de Paris, il se prête à tous les genres et répertoires au fil de ses nombreux concerts, disques et collaborations artistiques. Il a remporté les premiers prix de nombreux concours internationaux. Il y est depuis invité pour donner des masterclass et faire partie de leurs jurys.

« Canarios » de Sanz par Julian Bream

Gaspar Sanz (1640-1710) prêtre compositeur guitariste et organiste à la cour royale de Naples. Cet espagnol illustre la période baroque. Il influencera le compositeur Joaquin Rodrigo quand il composera sa Fantaisie pour un gentilhomme pour Segovia.

La guitare romantique

La guitare romantique qui possède 5 cordes s’est recentrée sur l’homme, la musique composée pour la guitare n’est plus mystique comme avant.
L’avènement de la guitare moderne s’accomplit avec le luthier espagnol Antonio Torres (1817-1892) qui va donner à la guitare la forme et les dimensions de la guitare classique actuelle.
Il a attaché beaucoup d’importance à la caisse de résonance dans la qualité du son produit. Il a également perfectionné et pourrait être à l’origine de l’utilisation de la structure de barrage en forme d’éventail à l’intérieur de la caisse dans le but de produire un son plus riche. Il a standardisé la longueur des cordes à 65 cm.

En 1778, la guitare est en train de vivre sa plus profonde mutation. Après deux siècles d’existence, l’instrument évolue quand la guitare baroque se distinguait par ses cinq cordes doubles, exceptée la chanterelle la corde la plus aiguë., la guitare de la fin du XVIIIème siècle perd ses cordes doubles mais gagne une corde de plus dans le registre grave. Le 19ème siècle va connaître une vraie renaissance de la guitare grâce à des compositeurs comme Fernando Sor.

Etudes par Narciso Yepes.

Francisco Tarrega (1852-1909)
Tárrega est un guitariste et un compositeur espagnol. Il a été l’un des guitaristes les plus influents dans le monde et il est considéré comme le père de la guitare classique moderne. il a transcrit des œuvres pour piano de Beethoven, Chopin, Mendelssohn, Albéniz et d’autres pour élargir son répertoire musical de guitare, et, sans doute, pour mettre à profit sa connaissance considérable des musiques pour clavier ; Tárrega est considéré comme le créateur des bases de la guitare classique du XXe siècle, et pour avoir accru l’intérêt de la guitare comme un instrument de récital. Andrés Segovia utilisa beaucoup d’œuvres techniques et de compositions de Tárrega pour les jouer en concert à travers l’Europe

Recuerdos de la Alhambra par Ana Vidovic

Bachiana brasileira n° 5, pour voix et 8 violoncelles , Kiri te Kanawa

Heitor Villa-lobos (1887-1959) est compositeur brésilien. Il apprend le piano, le violoncelle, la clarinette et la guitare qui devient son instrument de prédilection. Il gagne alors sa vie en jouant dans les cafés et les restaurants. Sa musique n’est pas conforme aux normes académiques. Après avoir étudié à Paris, il revient à Rio de Janeiro où il fonde le conservatoire national de chant orphéonique et l’académie brésilienne de musique. Il a conçu un système d’apprentissage de la musique pour des générations de Brésiliens. C’est un grand pédagogue. Son style est unique, et combine des influences européennes, notamment celle de JS Bach.

Asturias d’ Albéniz par Segovia

Andrés Segovia Torres, Marquis de Salobreña, est un guitariste classique virtuose espagnol. Guitariste classique, en reconnaissance de ses apports à la musique et aux arts, Segovia fut anobli le 24 juin 1981 par le roi d’Espagne Juan Carlos qui l’éleva au rang de premier marquis de Salobreña. Segovia grattait les cordes avec une combinaison des ongles et de la pulpe des doigts, produisant un son plus puissant que ses contemporains. Avec cette technique, il était possible de créer une plus grande gamme de timbres qu’en utilisant seulement la pulpe ou seulement les ongles. la guitare ne fut plus regardée comme un instrument strictement populaire, mais comme également appropriée à la musique classique.

Une composition moderne de Carlo Domeniconi « Koyunbaba » La pièce porte le nom d’un moine soufi et saint turc mort en 1468. C’est une suite pastorale décrivant « la beauté naturelle d’une petite baie » donnant sur la mer Egée, où le saint aurait vécu il y a des siècles.

(Thierry)

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vendredi 6 décembre 2019

LAUREAT DU PRIX DU LIVRE ENVIRONNEMENT 2019

Et le lauréat du Prix régional du livre environnement est...
Réensauvageons la France : Plaidoyer pour une nature sauvage et libre, de Gilbert Cochet et Stéphane Durand, paru chez Actes Sud.

Les lecteurs des 62 organisations ayant participé cette année au Prix régional du livre environnement ont plébiscité l’ouvrage. Deux exemplaires sont empruntables à la médiathèque de Meyzieu.

  • Voir en ligne : En direct du site de la Maison de l’envionnement de la Métropole
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    mardi 8 octobre 2019

    PRIX SUMMER 2020

    « Sous le ciel éclatant, elle y enfonce ses pas. Laissant advenir le monde. L’engendrant.
    Je. L’immensité du monde. »

    C’est par ces quelques mots que Tiffany Tavernier clôture Roissy, le roman lauréat du Prix Summer 2019.

    Cette année et pour la troisième fois, 5 romans de la rentrée littéraire sont en compétition pour l’obtention du précieux sésame. Les lecteurs de la métropole de Lyon auront donc à faire leur choix parmi les romans suivant :


    - Propriété privée de Julia Deck (Les Éditions de Minuit)
    Il était temps de devenir propriétaires. Soucieux de notre empreinte environnementale, nous voulions une construction peu énergivore, bâtie en matériaux durables. Aux confins de la ville se tramaient des écoquartiers. Notre choix s’est porté sur une petite commune en plein essor. Nous étions sûrs de réaliser un bon investissement. Plusieurs mois avant de déménager, nous avons mesuré nos meubles, découpé des bouts de papier pour les représenter à l’échelle. Sur la table de la cuisine, nous déroulions les plans des architectes, et nous jouions à déplacer la bibliothèque, le canapé, à la recherche des emplacements les plus astucieux. Nous étions impatients de vivre enfin chez nous. Et peut-être aurions-nous réalisé notre rêve si, une semaine après notre installation, les Lecoq n’avaient emménagé de l’autre côté du mur.


    - Un monde sans rivage de Hélène Gaudy (Actes Sud)
    À l’été 1930, sur l’île Blanche, la plus reculée de l’archipel du Svalbard, à la faveur d’une exceptionnelle fonte des glaces, réapparaissent les vestiges d’une expédition polaire partie plus de trente ans auparavant : en 1897, Salomon August Andrée, Knut Frænkel et Nils Strindberg tentaient d’atteindre le pôle Nord en ballon et disparaissaient dans des circonstances mystérieuses. Sur le campement des explorateurs, plusieurs rouleaux de négatifs...






    - Cora dans la spirale de Vincent Message (Seuil)
    Après avoir donné naissance à une petite fille, Cora Salme reprend son travail chez Borélia. La compagnie d’assurances vient de quitter les mains de ses fondateurs, rachetée par un groupe qui promet de la moderniser. Cora aurait aimé devenir photographe. Faute d’avoir percé, elle occupe désormais un poste en marketing qui lui semble un bon compromis pour construire une famille et se projeter dans l’avenir. C’est sans compter qu’en 2010, la crise dont les médias rattrape brutalement l’entreprise. Quand les couloirs se mettent à bruire des mots de restructuration et d’optimisation, tout pour elle commence à se détraquer, dans son travail comme dans le couple qu’elle forme avec Pierre. Prise dans la pénombre du métro, pressant le pas dans les gares, dérivant avec les nuages qui filent devant les fenêtres de son bureau à La Défense, Cora se demande quel répit le quotidien lui laisse pour ne pas perdre le contact avec ses rêves. À travers le portrait d’une femme prête à multiplier les risques pour se sentir vivante, Vincent Message scrute les métamorphoses du capitalisme contemporain, dans un roman tour à tour réaliste et poétique, qui affirme aussi toute la force de notre désir de liberté.


    - Avant que j’oublie d’Anne Pauly (Verdier)
    Il y a d’un côté le colosse unijambiste et alcoolique, et tout ce qui va avec : violence conjugale, comportement irrationnel, tragi-comédie du quotidien, un "gros déglingo", dit sa fille, un vrai punk avant l’heure. Il y a de l’autre le lecteur autodidacte de spiritualité orientale, à la sensibilité artistique empêchée, déposant chaque soir un tendre baiser sur le portrait pixellisé de feu son épouse. Mon père, dit sa fille, qu’elle seule semble voir sous les apparences du premier. Il y a enfin une maison, à Carrières-sous-Poissy, et un monde anciennement rural et ouvrier. De cette maison il faut bien faire quelque chose, à la mort de ce père Janus. Capharnaüm invraisemblable, caverne d’Ali-Baba, la maison délabrée devient un réseau infini de signes et de souvenirs pour sa fille, la narratrice, qui décide de trier méthodiquement ses affaires. Et puis, un jour, comme venue du passé et parlant d’outre-tombe, une lettre arrive qui dit toute la vérité sur ce père aimé auquel, malgré la distance sociale, sa fille ressemble tant.


    - Par les routes de Sylvain Prudhomme (Gallimard)
    "J’ai retrouvé l’autostoppeur dans une petite ville du sud-est de la France, après des années sans penser à lui. Je l’ai retrouvé amoureux, installé, devenu père. Je me suis rappelé tout ce qui m’avait décidé, autrefois, à lui demander de sortir de ma vie. J’ai frappé à sa porte. J’ai rencontré Marie". Avec Par les routes, Sylvain Prudhomme raconte la force de l’amitié et du désir, le vertige devant la multitude des existences possibles.





    Mais qu’est-ce que le prix Summer  ? Pour ceux qui ne le savent pas, la ville de Bron organise depuis 1987 un festival consacré aux littératures contemporaines qui donne la parole aux écrivains et s’adresse à tous les publics. Son nom ? La fête du livre de Bron. Pendant 3 jours, l’hippodrome de Parilly revêt ses plus beaux atours pour recevoir les milliers de festivaliers qui chaque année, se pressent à ses portes. Rencontres d’auteurs, masterclass, spectacles, ateliers pour petits et grands : voilà ce que vous propose l’équipe du festival.

    Depuis 2018, une nouveauté a fait son apparition. Afin de mettre en lumière des auteurs peu connus auprès d’un large public mais aussi pour mettre en synergie les bibliothèques et médiathèques du territoire, un prix des lecteurs a été créé. Le fonctionnement est simple. Une sélection faite parmi la rentrée littéraire de septembre est soumise au vote. Pour participer, il vous suffit de vous inscrire dans le club lecture d’une des 38 médiathèques participantes de la Métropole.

    Vous aurez alors jusqu’au mois de février pour lire la sélection et voter pour votre roman préféré. L’annonce du gagnant et la remise du prix se fera le jour de l’ouverture du Festival et en présence des 5 auteurs de la sélection. Pour vous aider dans vos choix, certaines médiathèques de la métropole recevront au cours des mois à venir les auteurs pour des rencontres ouvertes à tous.

    A la médiathèque de Meyzieu, le club Littémania participe pour la seconde fois au prix. Un samedi par mois, les lecteurs et les bibliothécaires se réunissent pour argumenter, débattre, faire découvrir des coups de cœurs et des nouveautés. Nous aurons aussi la chance de recevoir Julia Deck, autrice de Propriété privée le vendredi 17 janvier 2020 à 19h.


    Alors cher(e)s lecteurs/lectrices, venez nous rejoindre au plus vite, le prix Summer n’attend que vous !


    Quelques liens utiles :
    Médiathèque de Meyzieu
    Littémania le club
    Fête du livre de Bron
    Prix Summer

    Vous pouvez retrouver à la médiathèque les gagnants des éditions précédentes :
    2018 : Summer de Monica Sabolo
    2019 : Roissy de Tiffany Tavernier

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